Epic Games n'aurait jamais pensé rafler la mise avec son jeu qui mélange Orcs Must Die et Rust. Pourtant, en délaissant le mode solo payant en early access qui n'a pas intéressé grand monde et en se focalisant sur un Free 2 Play malin, l'éditeur a décroché le gros lot.
En effet, Fortnite est maintenant un Battle Royale avec des éléments de craft et de team play jusqu'alors inédits. S'éloignant du pseudo réalisme des précurseurs de ce mode de jeu (PUBG, Rust, King of the Hill...) et en misant tout sur les event et les items, le jeu a su trouver sa place et s'imposer dans un paysage surchargé de jeux semblables et sortis à la hâte.
Le gameplay reprend les codes de ses sources d'inspiration: Les joueurs sautent d'un bus volant pour atterrir sur une île découpée en zones. Au nombre de 100, ils vont devoir s'éliminer pour qu'à la fin il n'en reste plus qu'un seul. Pour y parvenir, il va falloir récolter des ressources (bois, pierre, métal), des armes, des pièges et des consommables, mais aussi parvenir à maîtriser l'outil de création qui permet de fabriquer en un clin d'oeil des plateformes qui formeront des protections ou des rampes d'accès aux endroits autrement inaccessibles.
Pour ne pas arranger les choses, l'île est soumise aux intempéries mortelles et les joueurs devront se réfugier dans une zone neutre sous peine de mourrir. Evidemment, cette zone se rétrécit au fur et à mesure et le duel final favorisera alors le meilleur des survivants.
L'autre force du jeu tient dans sa politique à sans cesse se renouveler. Des modes hebdomadaires évitent de s'enferme dans l'ennui le plus profond et les récompenses de partie incitent à revenir tous les jours ou presque. En définitive, c'est le jackpot de l'année dans le monde des Free to Play et du Battle Royale, même si les puristes préféreront PubG et son caractère impitoyable.